Portrait – Atelier

Ferraglio Gianbattista - Céramiste - Portrait

Mon parcours en tant que céramiste

J’ai rencontré la céramique dans les années 90 grâce à Armel Hédé, qui venait exposer chaque samedi au marché de Dinard (35). Il m’a fait découvrir la beauté des formes de ses créations et la finesse de son tournage.

Et puis en tout début des années 2000 j’ai eu la chance d’intégrer l’atelier de Yoshimi Futamura en Région Parisienne, et là, j’ai découvert ces formes puissantes, une autre culture et surtout la matière et son travail.

Après plusieurs années à cet atelier, j’ai décidé de m’installer dans le Morbihan à Rochefort en Terre – séduit par la beauté de la nature environnante – avec l’envie d’y avoir mon propre atelier, continuer mes recherches et en citant Cazeneuve ‘pour y faire de belles choses’.

Dans ce dialogue avec la terre et la nature, la technique du Raku offre une immédiateté et une apparente ‘facilité’ et, tout en ouvrant le champ des possibles, elle s’avère de plus en plus exigeante.

Ateliers d'art de france

Ayant intégré l’association Argile en 2012  et étant adhérent des Ateliers d’Art de France depuis 2014, je participe à divers marchés des potiers  et j’organise régulièrement dans mon propre atelier des cuissons ouvertes à d’autres passionnés pour partager et transmettre mes connaissances.

Découvrez la vidéo d’Annie Lesclavec  que vous pouvez retrouver sur son site Matières Sauvages.

Technique

Dans mon « voyage autour du cuivre » j’ai commencé à explorer la couleur turquoise avec la cuisson Raku dans un four que j’ai créé dans une ancienne cheminée à l’extérieur.

Depuis, mes recherches, expérimentations et tâtonnements m’ont amené vers l’univers des Lustres…mais des « lustres autrement ».

Autrement car cela ne correspond à aucune méthode déjà pratiquée des Lustres.

Deux cuissons très lentes permettent de mettre en valeur les multiples variations et couleurs du cuivre.

Ces effets « Lustre » sont dessinés dès la première cuisson par les flammes de l’enfumage Raku.  Il faut une cuisson supplémentaire dans un four avec une flamme inversée très réduite pour rendre visibles les traces que le foin et les flammes ont laissées sur la pièce.

Ce champ expérimental ne cesse de m’émerveiller… à suivre.

Potière birmane

Stage

La Gacilly. Le céramiste Gianbattista Ferraglio, inspiré par l’eau

Pour en savoir plus, consultez l’article de Ouest France.